LES CONTRACTURES ? COMMENT LES EVITER ?

  • Par Valérie MACQUET
  • Mise en ligne : 18 décembre 2023
  • Mise à jour : 18 décembre 2023

Un muscle – un peu à l’image de notre humeur - à tendance à alterner les moments de détente, puis, de contraction. Mais il peut arriver que le muscle, pour diverses raisons, ne parvienne pas à se détendre et qu’il reste contracté... La situation peut alors devenir problématique. La zone du muscle concerné devient en effet dure, gonflée et, parce que le sang n’y circule plus normalement, elle peut aussi s’étendre et devenir source d’inconfort, voire de douleur. La contracture musculaire - pour autant qu’elle ne soit pas due à de graves troubles neurologiques - est cependant assez bénigne. Il existe des moyens de la prévenir ou, faute d’avoir pu l’éviter, la soulager... Voici l’essentiel à savoir sur le sujet.

QUELLES SONT LES CAUSES ?

La contraction musculaire, dans sa forme la plus grave, peut être provoquée par des troubles du système nerveux, et se traduit par certaines maladies rares telles que :

  • La dystrophie musculaire,
  • La maladie de Lou Gehrig,
  • L’atrophie musculaire spinale, qui endommage les cellules nerveuses motrices de la moelle épinière, et affecte le contrôle des mouvements musculaires.
  • Le syndrome d’Isaac, qui affecte les nerfs et peut entraîner des spasmes qui se produisent, le plus souvent, dans les muscles des bras et des jambes.

 

Dans ces différents cas de figure, les traitements s’adaptent aux symptômes spécifiques du patient, l’objectif étant de tenter de le soulager autant que faire se peut, et d’éviter les complications notamment cardiaques, respiratoires et musculaires.

Le médecin prescrit les médicaments adaptés aux symptômes du patient en fonction du type de dystonie neurovégétative et de l'ampleur de la dystonie. Ces maladies rares ne sont - fort heureusement - pas les plus fréquentes, et la contracture musculaire peut donc avoir des causes (et des conséquences) beaucoup moins graves.

 

Citons notamment :

  • Lors d’exercice physique : un traumatisme, un mouvement brusque, un effort trop violent, un manque d’échauffement, ou le fait de soulever une charge trop lourde,
  • De mauvaises habitudes alimentaires, ou un problème de déshydratation,
  • Des carences en certains minéraux essentiels tel que, par exemple, le magnésium…
  • Une situation de stress ou d’anxiété. La contraction musculaire s’apparente alors à un "tique nerveux" et peut affecter n’importe quel muscle du corps,
  • Une consommation excessive de caféine, nicotine, ou d’autres stimulants,
  • Des réactions indésirables à certains médicaments, notamment les corticostéroïdes ou les pilules d’œstrogènes.

 

COMMENT PRÉVENIR LA CONTRACTION MUSCULAIRE ?

Dans sa forme bénigne, la contraction musculaire peut être prévenue par quelques « routines » toutes simples, et qui relèvent du bon sens ; à savoir :

  • Eviter les efforts lorsque le muscle est affaibli ou au repos,
  • Boire avant, durant et après l'exercice physique.
  • Progresser graduellement dans l’effort, et, surtout, ne négliger ni l’échauffement, ni les étirements,
  • Compenser l’activité physique, par un apport en sel, minéraux et oligo-éléments,
  • Apprendre à reconnaître, et à gérer les signes de fatigue voire d’épuisement musculaire
  • Prendre toutes les précautions nécessaires si les conditions climatiques sont très chaudes, et, à contrario, se protéger également du froid,
  • Enfin, certainement, le plus difficile ; apprendre à gérer ses émotions pour éviter les somatisations dans le dos et dans d’autres zones du corps.

 

COMMENT SOULAGER LA CONTRACTION MUSCULAIRE ?

Si, malgré les précautions sus décrites, vous êtes confronté(e) à une contraction musculaire, non liée à l’une des maladies rares précédemment décrites, pas de panique, il existe différents moyens de les soulager... Avant toute chose, mettez le muscle touché au repos ! Ensuite, la solution la plus « académique » est d’avoir recours aux relaxants musculaires (myorelaxants associés à des antalgiques qui luttent contre la douleur) fournis sur ordonnance. Si vous souhaitez éviter ce type de traitement médicamenteux, vous pouvez vous tourner vers :

  • Des massages spécifiques, avec ou sans pommade,
  • Des exercices de kinésithérapie,
  • Des compresses chaudes enveloppées dans un linge, et apposées la zone douloureuse,
  • Un coussin thermique chauffé, appliqué pendant 20 à 30 minutes sur le muscle douloureux,
  • Une simple douche chaude aura, elle aussi, un effet relaxant et décontractant,
  • Des cataplasmes ou onguent à base de romarin et argile, deux végétaux qui possèdent de grandes propriétés antiinflammatoires, relaxantes et antispasmodiques,
  • Des infusions à la camomille, un élément tout aussi naturel que le romarin ou l’argile, et doté des mêmes vertus. Mais, pour ne rien gâcher, une touche de miel et quelques gouttes de citron, rendront votre infusion très agréable au palais.
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